Alfred de Musset

Bon, moi ecrire de la poesie, ca arrive pas tous les jours, mais j'aime bien en lire de temps en temps.

Ca c'est un poeme d'Alfred de Musset ( epoque romantique encore une fois) que j'ai decouvert en classe de theatre 4 years ago. A l'epoque on l'avait reciter 15000 fois chacun parce qu'on travaillait sur la diction et sur l'intension qu'on mettait dans notre voix pour aller jusqu'au point d'acme puis redescendre... c'est le sujet sur l'amour dans reflexion qui m'a fait penser a ce poeme...
Enfin bref, passons donc tous les details interessants de ma vie pour en venir au poeme en lui meme...

Donc voila, j'espere que vous l'aimerez..



Puisque l'oiseau des bois voltige et chante encore
Sur la branche où ses oeufs sont brisés dans le nid ;
Puisque la fleur des champs entr'ouverte à l'aurore,
Voyant sur la pelouse une autre fleur éclore,
S'incline sans murmure et tombe avec la nuit ;

Puisqu'au fond des forêts, sous les toits de verdure,
On entend le bois mort craquer dans le sentier,
Et puisqu'en traversant l'immortelle nature,
L'homme n'a su trouver de science qui dure,
Que de marcher toujours et toujours oublier ;

Puisque, jusqu'aux rochers, tout se change en poussière
Puisque tout meurt ce soir pour revivre demain ;
Puisque c'est un engrais que le meurtre et la guerre ;
Puisque sur une tombe on voit sortir de terre
Le brin d'herbe sacré qui nous donne le pain ;

Ô Muse ! que m'importe ou la mort ou la vie ?
J'aime, et je veux pâlir ; j'aime et je veux souffrir ;
J'aime, et pour un baiser je donne mon génie ;
J'aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie
Ruisseler une source impossible à tarir.

J'aime, et je veux chanter la joie et la paresse,
Ma folle expérience et mes soucis d'un jour,
Et je veux raconter et répéter sans cesse
Qu'après avoir juré de vivre sans maîtresse,
J'ai fait serment de vivre et de mourir d'amour.

Dépouille devant tous l'orgueil qui te dévore,
Coeur gonflé d'amertume et qui t'es cru fermé.
Aime, et tu renaîtras ; fais-toi fleur pour éclore.
Après avoir souffert, il faut souffrir encore ;
Il faut aimer sans cesse, après avoir aimé.

(Poésies nouvelles)

J'aime beaucoup
Si j'applique le poeme a moi meme, j'aurais pour reponse:

De nombreuses fois j'ai perceveré, de nombreuses fois j'ai refusé d'abandonner, de nombreuses fois j'ai essayé de ne pas m'enfermer dans la sombre prison de mes echecs.

Mais rien n'y fait, car de nombreuses fois j'ai essayer d'aimer et a chaque fois mon coeur s'est mit a saigner. Si peu d'heures ou l'amour emplissait mon coeur. Tant de journées ou il me faisait pleurer. Je finis par etre lasse d'aimer...
Il semblerait que maitre courage et maitresse volonté commencent a m'abandonner ...

Mais puisqu'un homme ne peut vivre sans amour, puisqu'il est impossible de ne pas aimer, puisqu'il est utopique de pretendre vivre d'amitié, je continue encore et encore a esperer.


Attention ! Que les choses soient clairs ! Je n'ai jamais prétendu etre poete !

Très beau poême en effet, j'apprécie également beaucoup.
Alfred de Musset, donc? Je pense me renseigner...

Tu ne t'es peut-être jamais prétendu poête, mais c'est un très bon début ^^
Moi non plus d'ailleurs, mais SphaX a lancé une bonne idée ^^

Jamais encore mon coeur n'a frémi pour un homme, jamais encore il n'a été emoustillé au point de ne plus penser, de ne plus pouvoir rêver d'autres choses.
Ce temps n'est pas pour tout de suite apparemment, car personne en mon coeur n'a pu être aimer sincèrement.
Et ce à cause d'un loi mal faite qui régit ma tête:
Que celui qui voudra plus qu'une chance ne la lâche, ce dernier n'est pas volage, et ne tient pas à se voir briser en éclats au moindre faux et fatal pas.

Suis-je trop compliquée? Ne sont-ils pas assez forts pour tenter? Les chaînes qui retiennent mon coeur de s'envoler sont-elles trop fortes pour être brisées?

Et si un homme (ou une femme) ne peut vivre sans amour, vais-je alors en mourir?